Chaudière biomasse : fonctionnement, installation, prix, aides 2023
La chaudière biomasse peut utiliser le bois sous toutes ses formes (bûches ou granulés ou plaquettes) pour fonctionner. L'usage d'un combustible renouvelable lui confère l'avantage de faire partie des équipements de chauffage domestique les plus écologiques du marché, car les autres systèmes utilisent des combustibles fossiles (fioul, gaz, nucléaire, etc.). Si son prix est plus élevé à l'achat, la chaudière biomasse est éligible à différentes primes et aides de l'État pour la transition énergétique.
| 👍 Avantages | 👎 Inconvénients |
|---|---|
|
|
Devis gratuit pour une chaudière neuve
Nos experts vous accompagnent gratuitement et sans engagement : conseils, estimation d'aides, devis !
Devis gratuit pour une chaudière neuve
Nos agents sont actuellement en repos et seront de retour demain matin. Vous pouvez consulter nos solutions quant à la rénovation énergétique.
Qu'est-ce que la chaudière biomasse et quel type choisir ?
Nous proposons ici une définition de la chaudière biomasse et des particularités de son fonctionnement.
Le fonctionnement et l'installation
La chaudière biomasse fonctionne à l'aide d'un combustible à base de bois pour produire de la chaleur et ainsi chauffer le logement et l'eau chaude sanitaire. Sa particularité par rapport aux autres chaudières (gaz, fioul, électriques, etc.) est d'utiliser un combustible renouvelable.
Ce type de chaudière peut utiliser les résidus organiques et le bois sous toutes ses formes : granulés, bûches, copeaux, pellets, sciure, écorce, etc. La réaction chimique de la combustion du bois chimique entraîne la production de calories qui sont ensuite réutilisées. Les chaudières à gaz et à fioul fonctionnent de la même façon, en utilisant un autre combustible que le bois.
Concernant l'installation, si vous effectuez un remplacement de chaudière, elle sera très simple car le circuit de chauffage est déjà prévu. Si la chaudière biomasse est accompagnée d'un silo de stockage, ce dernier devra être à proximité pour communiquer directement avec le réservoir interne de la chaudière. Le but est que les granulés du silo soient transvasés dans la chaudière de façon automatique.
De plus, faites attention à l'emplacement de votre silo. En effet, si ce dernier peut contenir plusieurs tonnes de combustibles, alors l'approvisionnement s'effectuera par camion. L'emplacement doit donc permettre une livraison et un remplissage facile. Bien entendu, plus vous souhaitez une grande autonomie de votre chaudière, plus vous devrez opter pour un silo de grande taille.
Les types de combustible
La chaudière biomasse peut produire de la chaleur à partir de différents combustibles à base de dérivés de bois. Pour les habitations domestiques, il en existe quatre types :
- La chaudière à bûches de bois
- La chaudière à granules / pellets
- La chaudière à plaquettes forestières
- La chaudière à bois mixte, qui utilise plusieurs types de biomasse pour alimenter la chaudière.
Pellets ou granulés de bois
Les granulés de bois (aussi appelés pellets) prennent la forme de petits cylindres de 0,5 à 3 cm de long. Il est possible de les acheter en vrac ou en sac. L'avantage est qu'ils ont un faible taux d'humidité, permettant d'offrir un très bon rendement : jusqu'à 100%. De plus, ils sont plus faciles à stocker, car ils prennent moins de place.
- À retenir
- 10% d’humidité ou moins ;
- Pouvoir calorifique inférieur (PCI) bon : en moyenne 4,6 kWh/kg ;
- Environ 700 € par tonne.
Bûches de bois
Les bûches de bois sont les plus souvent choisies, du fait de leur prix plus attractif. Selon leur taux d'humidité, les bûches ont un rendement situé entre 50 et 90%, ce qui est relativement faible. Notez aussi que ce combustible implique un espace de stockage suffisant et bien isolé. Cela permettra de limiter l'exposition à l'humidité et d'assurer un bon rendement de la chaudière.
- À retenir
- 20% d’humidité moyen ;
- Pouvoir calorifique inférieur (PCI) moyen : en moyenne 3,8 kWh/kg ;
- Environ 450 € par tonne, soit très économique.
Plaquettes forestières
Les plaquettes de bois proviennent du broyage de déchets de bois provenant des scieries (entre autres). Leur avantage est d'être peu chère à l'achat, tout en fournissant un rendement intéressant de 75 à 95%.
- À retenir
- 25 à 40% d’humidité ;
- Pouvoir calorifique inférieur (PCI) faible : en moyenne 2,8 kWh/kg ;
- De 30 à 120 € par tonne
Alors, que choisir ?Si on s'en tient au prix du combustible, les plaquettes sont bien moins chères. Elles offrent toutefois un moins bon rendement. A noter que le rendement variera d'un fournisseur à l'autre, selon le taux d'humidité du combustible.
Les chaudières biomasse mixtes
Les chaudières mixtes bois et granulés (pellets) a pour principal avantage le fait de faire bénéficier d'un prix des bûches particulièrement attractif tout en profitant de la souplesse d'utilisation des granulés. Concrètement, le système est constitué d'une chaudière à bûches et d’une chaudière à granulés accolées. Une seule régulation est utilisée pour les deux équipements, avec un conduit de fumées unique.
Elles sont une alternative écologique aux modèles mixtes bois et fioul.
L'alimentation, la livraison et le stockage du combustible
Il faut également penser à choisir le mode d'alimentation de la chaudière : manuel ou automatique.
Manuelle
L'utilisateur doit charger lui-même sa chaudière. Selon les besoins du logement, la consommation de l'appareil et la saison, il faut en général approvisionner l'appareil 1 à 2 fois par jour. L'autonomie moyenne d'une chaudière biomasse se situe entre 4 et 8 heures. L'avantage est qu'il n'y a pas besoin d'un espace de stockage trop important : on se fera livrer les quantités nécessaires selon ses besoins et on pourra même stocker ses sacs ou palettes dans une pièce éloignée de la chaudière.
Automatique
Ce système permet à la chaudière de s'alimenter de façon automatique, avec pré-remplissage de l'appareil en combustible. L'acheminement du combustible jusqu'à l'appareil peut se faire par aspiration ou grâce à une vis sans fin. Il est possible de programmer l'alimentation, selon la présence des occupants du logement par exemple. Plus l'espace de stockage est grand, plus l'autonomie de la chaudière est importante.
Les pellets peuvent être soufflés depuis l'extérieur par un camion souffleur directement dans un silo de stockage. Bien entendu, ce dispositif pratique demandera des travaux et un investissement plus élevé.
Par ailleurs, les chaudières à granulés impliquent de stocker un certain nombre de combustibles à proximité de l'installation. La solution la plus connue est la chaudière avec silo ou réservoir. L'avantage de la chaudière à granulés avec silo est que son approvisionnement est totalement automatique sans manutention de sacs. La contenance du silo peut aller de 500 kg à plusieurs tonnes, permettant ainsi une autonomie d'une année minimum. Son remplissage se fait par camion souffleur avec des granulés « en vrac ».
Le silo peut être en métal ou en textile. Il faut également prévoir une vanne anti-retour si l’alimentation des granulés se fait par le bas ou un flexible « fusible » pour une alimentation par le haut par exemple.
Alors, que choisir ?Les modèles automatiques sont plus chers et demandent un certain espace de stockage, mais sont nettement plus pratiques.
La puissance et le rendement
Une chaudière biomasse performante doit répondre aux critères de la norme NF EN 303.5 et faire partie de la classe 5. Ainsi, l'appareil doit respecter les seuils de rendement énergétique (au moins 80% pour un appareil à alimentation manuelle et 85% pour une automatique). Il doit aussi respecter les seuils d'émission de CO₂ avec une puissance inférieure à 300 kW.
Au niveau de la puissance et du rendement de la chaudière biomasse, tout dépend des spécificités du logement. Par exemple, pour un logement de 150m2, les spécialistes recommandent une puissance de 24 à 32 kWh si le logement dispose d'une bonne isolation thermique.
Le rendement peut être amélioré avec l'ajout d'un ballon tampon au système de chauffage biomasse. Celui-ci stocke le surplus d'eau chaude quand la chaudière est en marche, pour la diffuser plus tard ; évitant ainsi de multiplier les cycles d'allumage.
Chauffage et eau chaude sanitaire
La chaudière biomasse peut chauffer tout le logement et même fournir de l'eau chaude sanitaire. Autrement dit, cet équipement peut être le système de chauffage central d'un logement, sans besoin d'un chauffage d'appoint.
Une installation fonctionnant à la biomasse pour l'ECS est composée d’une chambre de combustion et d’un échangeur de chaleur où ont lieu les transferts de chaleur à destination de l’eau de chauffage ou de l’eau chaude sanitaire.
Quel est le prix d'une chaudière biomasse ?
Le prix d'une chaudière biomasse varie selon plusieurs facteurs, notamment :
- Le modèle ;
- La performance (puissance) ;
- Les options et autres fonctionnalités ;
- La marque.
Coût à l'achat
Le principal inconvénient de la chaudière biomasse est son prix d'achat élevé, auquel s'ajoute les frais liés à son installation. En effet, les frais de pose oscillent entre 500 et 3 000 € en moyenne, selon l'entreprise des travaux, le type de chaudière, les spécificités du logement et les travaux à entreprendre.
Dans le tableau ci-dessous, voici des estimations de prix selon le type de chaudière biomasse.
| Type de chaudière et combustible | Prix d'achat + installation |
|---|---|
| Chaudière à bois bûches | 7 000 - 20 000 € |
| Chaudière à granulés (manuelle) | 8 000 - 18 000 € |
| Chaudière à granulés (automatique) | 15 000 - 25 000 € |
| Chaudière à plaquettes forestières | 7 000 - 20 000 € |
| Chaudière mixte (bûches + granulés) | 8 000 - 15 000 € |
À l'usage, la consommation d'une chaudière biomasse est moins onéreuse que les autres modèles vendus sur le marché. Le prix du bois varie entre 0.03 et 0.06 € par kWh. En comparaison, ce combustible est jusqu'à 5 fois moins cher que l'électricité.
Coût du bois à l'usage
En revanche, l'inconvénient du bois est de devoir le stocker au bon endroit, pour faire attention à son taux d'humidité, qui impacte grandement le rendement (comme nous l'avons vu précédemment).
Faisons le point sur le prix de chaque combustible d'une chaudière biomasse.
| Critère | Bois bûches | Granulés de bois ou pellets | Plaquettes de bois |
|---|---|---|---|
| Prix par kWh PCI | 0,04 € | 0,06 € | 0,02 € |
| Pouvoir calorifique | 4 kWh/kg | ≥ 4,6 kWh/kg | 2,3 à 3,6 kWh/kg |
| Taux d'humidité | 20% | Moins de 10% | 25 à 40% |
Coût de l'entretien
Le coût de l'entretien d'une chaudière biomasse réalisé par un professionnel se situe entre 80 € et 250 €. Rappelons qu'il doit être effectué tous les ans pour un fonctionnement optimal de votre équipement, en toute sécurité.
| Poste de dépense | Chaudière bois bûches | Chaudière granulés de bois |
|---|---|---|
| Coût d'achat | 3 000 - 13 000 € | 4 000 - 20 000 € |
| Coût d'installation | Entre 500 et 2 000 € | |
| Coût de l'entretien | 100 - 160 € | 150 à 400 € |
| Coût du combustible | 100 à 250 € | Jusqu'à 400 € |
Autres frais
Dans le budget de mise en place d'une chaudière biomasse, il faut prévoir d'éventuels frais supplémentaires, notamment ceux liés à l'installation, la ventilation, les frais de livraison, la mise aux normes, le stockage, l'éventuel changement du système hydraulique, l'arrivée d’air et fumisterie, l'ajout d'un thermostat, etc.
Quelles sont les aides à l'achat pour la chaudière biomasse ?
Il existe plusieurs aides de l'État pour financer l'achat d'une chaudière biomasse chez les particuliers.
MaPrimeRénov'
Depuis 2020, cette prime remplace le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les aides de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) « Habiter mieux agilité » et «Habiter mieux sérénité».
MaPrimeRénov' est destinée à tous les propriétaires et les copropriétaires, dont le logement est achevé depuis 15 ans minimum. Pour autant, si la demande de cette aide sert à remplacer une chaudière au fioul par un système de chauffage plus écologique, les logements construits depuis au moins 2 ans sont aussi éligibles.
Pour obtenir cette aide financière, les travaux doivent être réalisés par des entreprises certifiées RGE (reconnues garantes pour l’environnement). De plus, le montant de MaPrimeRénov' est forfaitaire. Il est calculé selon les revenus du demandeur et du gain écologique apporté par les travaux. Les plafonds de ressources sont catégorisés par des couleurs, en fonction des niveaux de revenus :
- MaPrimeRénov’Bleu
- MaPrimeRénov’Jaune
- MaPrimeRénov’Violet
- MaPrimeRénov’Rose
Pour en bénéficier, le demandeur doit déposer un dossier en ligne sur le site www.maprimerenov.gouv.fr. Avant tout, il convient de vérifier l'éligibilité des travaux prévus et le montant auquel vous pouvez prétendre. Cette démarche peut être effectuée sur le simulateur Simul'Aid€s.
Le dispositif MaPrimeRénvo' renforcé Le dispositif MaPrimeRénov' a été renforcé dans le cadre du plan de résilience. Ainsi, l'aide accordé aux ménages peut être majorée de 1 000 € pour les bénéficiaires éligibles. Le but est de limiter la dépendance des ménages au gaz et au fioul.
Éco-prêt à taux zéro (PTZ)
L'éco-PTZ sert à financer des travaux de rénovation énergétique dans un logement, avec un montant maximal de 50 000 €. Ce prêt sans intérêts s'adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs d'un appartement ou d'une maison construit il y a plus de 2 ans et situé en métropole ou en outre-mer. Il est octroyé dans condition de ressources, du moment que les travaux soient effectués par une entreprise RGE.
Le montant de l'éco-PTZ est de 15 000 € maximum pour le remplacement d'une chaudière. Il peut toutefois aller jusqu'à 50 000 € pour un projet de rénovation globale. Voici les différentes étapes à respecter pour obtenir un éco-prêt à taux zéro :
- Sélectionner les travaux
- Vérifier si les conditions d'éligibilité sont remplies
- Choisir l'entreprise des travaux
- Trouver la banque pour le prêt
- Remplir le dossier de demande
- Recevoir l'aide (versement en une fois)
- Se renseigner sur les aides financières complémentaires
- Réaliser les travaux
- Procéder au remboursement du prêt
- Fournir les documents justifiant la réalisation des travaux
Les primes CEE
La prime "Coup de pouce" est proposée dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE). Elle s'adresse aux foyers souhaitant remplacer une chaudière au fioul, au charbon ou au gaz, par un modèle plus écologique et plus performant. Il s'agit ici du coup de pouce chauffage. Attention toutefois, il est important de bien déposer sa demande avant le début des travaux.
Le montant des primes CEE varie selon les ressources du demandeur et peut aller jusqu'à 5 000 €. Il convient là aussi de faire appel à un artisan certifié RGE pour l'exécution des travaux. Le versement de la prime CEE peut se faire de différentes façons :
- Par virement bancaire ou par chèque ;
- Par déduction de la facture des travaux ;
- Ou sous une autre forme (par exemple, en bons d'achat).
La TVA réduite
Les particuliers peuvent aussi bénéficier des taux réduits de TVA sur leurs travaux. Selon le type de travaux effectués dans le logement, il est possible de bénéficier de la TVA à 10% ou à 5,5%. Pour le remplacement d'une chaudière par une chaudière biomasse, le taux de TVA qui s'applique est de 5,5%.
À noter que pour tous les travaux d'un montant supérieur à 300 €, il convient de remettre au professionnel une attestation spécifique confirmant le respect des conditions d'application des taux réduits de TVA.
Label et certification Certains appareils de chauffage domestiques sont certifiés par un label. Les plus connus pour la chaudière biomasse sont Flamme verte et Qualibois. Leur vocation est de promouvoir l’utilisation du bois par des appareils de chauffage performants. L'acheteur a donc la garantie de disposer d'un appareil conforme. De plus, pour bénéficier de la majorité des aides financières, la chaudière doit être labellisée Flamme Verte.
Comment bien entretenir sa chaudière biomasse ?
Si vous utilisez une chaudière biomasse dans votre logement, un bon entretien est primordial.
Entretien au quotidien
Au quotidien, certaines tâches de maintenance sont importantes pour maintenir le bon fonctionnement de votre appareil :
- Faire un aperçu de l'équipement et chercher tout potentiel problème ou poussière à nettoyer ;
- Vérifier si le carburant est conforme aux spécificités ;
- Contrôler la présence de barrières photoélectriques, des lentilles ou de la poussière. Si c'est le cas, faire un nettoyage rapide chaque semaine ;
- Vérifier la bonne pression de la chaudière, qui doit osciller entre 1 et 1,5 bar ;
- Détacher les croûtes de bois accrochées au brûleur.
De plus, après avoir brûlé 30 tonnes de combustible, il est recommandé d'arrêter la chaudière afin de réaliser un nettoyage plus approfondi. Ce nettoyage a lieu environ tous les trimestres. C'est l'occasion de nettoyer les différents capteurs, de vider les cendres et de détecter d'éventuels signes d'usure.
Si vous constatez une fuite d'eau ou un bruit anormal, contactez un chauffagiste professionnel qui se chargera du dépannage.
Entretien par un professionnel
L'entretien d'une chaudière biomasse par un professionnel au moins une fois par an est une obligation légale. Cette obligation est en effet prévue par le décret n° 2009-649 en date du 9 juin 2009 et par l'arrêté en date du 15 septembre 2009. Cette règle impose de réaliser un entretien annuel complet de sa chaudière biomasse, qui comprend des vérifications, des gestes de nettoyage et divers réglages.
Cet entretien doit être réalisé par un professionnel qualifié et certifié pour réaliser cette mission. De par sa qualification, il est en mesure de respecter la norme NF X50-010. Cette norme concerne toutes les chaudières fonctionnant au bois, au fioul ou encore au gaz naturel et disposant d'une puissance comprise entre 4 kW et 400 kW.
Faut-il opter pour une chaudière biomasse ou un autre type de chaudière ? Comparons !
La chaudière biomasse présente de nombreux avantages par rapport aux autres systèmes de chauffage sur le marché. On pense en premier lieu à son faible impact sur l'environnement, qui en fait un équipement écologique et peu émetteur de CO2.
De plus, son coût à l'usage est le plus faible de tous, car le bois est un combustible encore aujourd'hui très accessible. Son coût de fonctionnement est donc largement plus faible. Ce n'est pas le cas des chaudières électriques ou au gaz, dont les coûts respectifs au kWh est nettement plus élevé et en augmentation chaque année. De plus, si la chaudière biomasse est à condensation, elle sera en mesure de récupérer la chaleur latente, ce qui va encore réduire la quantité de combustible utilisé et donc le coût de fonctionnement.
Ajoutons aussi que ce type de chaudière présente un haut rendement, qui peut aller jusqu'à 100%, ce qui assure un certain confort thermique dans l'habitat.
Toutefois, son principal inconvénient est son coût d'achat, qui est l'un des plus élevés du marché des chaudières. Pour autant, le particulier peut bénéficier de plusieurs aides financières de l'Etat, qui encourage l'installation de ce type d'équipement dans les foyers français.
Pour la livraison, l'alimentation et le stockage, c'est un inconvénient qui fait que la chaudière biomasse ne conviendra pas à tout le monde. Cela dépendra des capacités du logement et des envies de chacun.
Pas convaincu ? Renseignes-vous sur les différents types de pompes à chaleur, qui peut fonctionner avec l'énergie de l'air, de l'eau ou du sol ; ou encore les panneaux solaires thermiques.