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Bilan carbone agriculture et forêt

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Champ de culture végétale

Le secteur de l’agriculture est à la fois un secteur qui participe au réchauffement climatique, qui le subit, mais aussi qui en favorise le développement de nouvelles idées. Lisez cet article pour découvrir comment réaliser un bilan carbone appliqué au secteur de l’agriculture et la gestion forestière. Qui sont les acteurs concernés ? Quelles sont les informations à récupérer ? Quelles solutions mettre en place ?

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Émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’agriculture et de la gestion forestière

L'agriculture et la sylviculture sont étroitement liées. L'un contribue au réchauffement climatique et l'autre absorbe les gaz à effet de serre (GES) rejetés dans l'atmosphère. À moins que ces deux secteurs ne fassent des efforts concertés pour réduire l'un et protéger l'autre, le réchauffement climatique s'aggravera. Les émissions du secteur de l'agriculture se répartissent comme suit (Source : Rapport Secten du CITEPA, 2022).

Détail sources d'émissions du secteur de l'agriculture

Source d’émissions Part d’émission Détails
Sols agricoles 43% Émissions généralement liées à la pâture et à la fertilisation des cultures.
Fermentation entérique 28% La fermentation entérique des animaux émet du CH4, cela concerne en particulier les bovins.
Stockage des déjections d’élevage 19% Lors du stockage des déjections d'élevages, ces dernières émettent du CH4 et du N2O.
Carburants et combustibles 10% Les carburants et combustibles en agriculture constituent une forte source d'émissions de CO2.

Source : CITEPA, Rapport Secten, 2022.

Pourquoi l’agriculture participe au réchauffement climatique ?

Le secteur de l’agroalimentaire représente 21% des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France d’après l’ADEME, où 57% des émissions incombent à l'activité agricole. Et pour cause, l’agriculture s’est fortement mécanisée, mais pas que. Depuis les années 1970, de nouvelles formes de production se sont sensiblement développées telles que les grandes cultures.

Qu'est-ce qu'une grande culture ? Une grande culture fait référence à une méthode de production mécanisée et à grande échelle. Les grandes cultures en France sont principalement celles de céréales, des oléagineux et enfin des protéagineux.

Ces dernières années, le nombre d'exploitations agricoles s'est effondré, mais la taille de certaines a évolué en sens inverse. En France, ⅔ des surfaces agricoles sont des grandes cultures. De plus, 70% de ces terres cultivées sont pour nourrir le bétail. A cela s'ajoutent les émissions d'animaux (vaches, porcs, moutons, etc.) destinées à la consommation humaine. Les animaux d’élevage rejettent du méthane (CH4) et des oxydes d’azote (N2O).

Focus sur les gaz N2O et le CH4 Le méthane est issu de la fermentation entérique des ruminants et des déjections d’élevage. Son pouvoir radiatif (pouvoir de réchauffement) est 20 fois supérieur à celui du CO2. Les émissions de protoxyde d’azote sont issues des déjections d’élevage et de la fertilisation azotée sur les cultures. Son pouvoir de réchauffement est 300 fois supérieur au CO2.

Le secteur forestier participe-t-il au réchauffement climatique ?

Enfin, la gestion forestière permet quant à elle de stocker du carbone dans les sols, son pouvoir de réchauffement climatique n’est pas mis ici en lumière, mais plutôt son pouvoir d’absorption du carbone. L’absorption du carbone est essentielle pour pouvoir lutter contre le réchauffement climatique. Les principales sources de stockage du carbone en France sont les forets et les sols.

La capacité de stockage du CO₂ par les écosystèmes forestiers a été divisée par deux en dix ans. Une tendance inquiétante, alors que la France doit réviser sa stratégie visant à atteindre la neutralité carbone.

Perrine MouterdeLe Monde

Modifier l'usage d'un sol pour un usage agricole par exemple, engendre un déstockage du carbone contenu dans la matière organique des sols ou dans la biomasse végétale (aérienne, de surface ou des racines).

Qui sont les acteurs obligés de réaliser un bilan carbone ?

Les acteurs suivants sont concernés par la réalisation d’un bilan carbone dans le secteur agricole et forestier :

  • Les exploitants agricoles ;
  • Les conseillers agricoles des chambres d’agriculture et organismes interprofessionnels ;
  • Les coopératives et négociants ;
  • Toutes les entreprises d’approvisionnement, de collecte et de stockage de produits agricoles ;
  • Les entreprises de l’agroalimentaire et d’alimentation animale ;
  • Les entreprises fabriquant des intrants agricoles (produits phytosanitaires, engrais chimiques, etc.) ;
  • Les entreprises qui transforment des produits agricoles en produits non alimentaires (énergie, matériaux, etc.)...

Quelles entreprises sont obligées de réaliser un bilan carbone ? Les personnes employant plus de 500 salariés en France et 250 personnes dans les DOM-TOM doivent réaliser un bilan carbone pour le scope 1 et 2 selon l’article L229-25 du Code de l’environnement. Pour les sociétés de plus de 500 salariés et celles soumises au reporting extra-financier (DPEF), elles réalisent l’étude pour le scope 1,2 et 3.

Les personnes mentionnées aux 1° à 3° joignent à ce bilan un plan de transition pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre présentant les objectifs, moyens et actions envisagés à cette fin et, le cas échéant, les actions mises en œuvre lors du précédent bilan.

Comment calculer son bilan carbone d’après l’ADEME ?

Diffusé par l'Association Bilan Carbone (ABC) mais développé au préalable, en 2004, par l'ADEME, le Bilan Carbone® est une méthodologie qui permet de mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'une organisation.

Pour évaluer l’impact environnemental d'une exploitation agricole, il faut procéder aux étapes suivantes :

  1. Définition du périmètre de l'étude : définir les activités de l'exploitant agricole qui seront prises en compte dans la quantification de ses émissions de GES ;
critères validés et cochés sur une feuille
  1. Collecte des données : recenser les données opérationnelles au plus proche de la réalité de l’entreprise, il s’agit là du “cœur” du Bilan Carbone ;
 
  1. Traitement des données : traduire les données collectées en émissions de gaz à effet de serre, grâce aux facteurs d'émissions qui permettent de convertir une donnée physique d’activité en quantité de gaz émis ;
  2. Exploitation des résultats : exploiter et interpréter les résultats pour identifier les principaux postes d'émissions ;
  3. Mise en place d’un plan d’action : mettre en place des actions pertinentes et efficaces de réduction des émissions gaz à effet de serre, voire de facilitation de la prochaine collecte de données.

Comment calculer le bilan carbone d'une exploitation agricole ?

Pour calculer le bilan carbone de l’agriculture, vous devez étudier son périmètre se référant aux scopes 1,2 et 3. Pour en savoir plus sur les scopes, lisez notre article dédié aux scopes 1, 2 et 3. Chaque scope correspond à une activité précise de l’organisation, directe ou indirecte. Dans l’étude des scopes, de nombreuses données sont à collecter.

Catégories d’émissions Définition appliquée au secteur agricole Exemple d'une exploitation agricole
Scope 1 Les émissions directes de GES provenant des sources d'énergie qui sont détenues ou contrôlées par l’exploitant agricole. Les procédés industriels hors combustion, le chauffage par carburants fossiles ou par exemple le carburant consommé par l’utilisation de machines agricoles.
Scope 2 Les émissions indirectes de GES résultant de l'achat d'électricité, de froid ou de vapeur, générés hors site mais achetés par l’exploitant agricole. L’achat d'électricité pour l’exploitation agricole.
Scope 3 Les émissions indirectes de GES provenant de sources qui ne sont pas détenues ou directement contrôlées par l’exploitant agricole mais qui sont liées à ses activités. Fabrication et transport d’engrais pour l’exploitation agricole.

Qu’est-ce qu’un bilan carbone dans le secteur de l'agriculture selon le scope 1, 2 et 3 ?

Tout d'abord, l’exploitant agricole, doit se procurer toutes les informations émanant de son périmètre organisationnel et opérationnel pour connaître son impact. L’étape de collecte de données est l’étape la plus importante mais aussi la plus fastidieuse d’un Bilan Carbone. La qualité de la collecte de données détermine l’incertitude et la fiabilité du résultat final.

Pour ces raisons, il est conseillé de bien comprendre le fonctionnement de l’entreprise à travers, par exemple, la réalisation d’entretiens (auprès des postes clés qui gèrent la relation avec les fournisseurs/acheteurs par ex). De plus, il faudra veiller à bien vérifier la conversion des unités, leurs niveaux d'incertitude, etc.

Une fois les données récupérées quant aux postes émetteurs des scopes 1,2 et 3, il faudra se référerer aux facteurs d’émissions de la Base Carbone® de l'ADEME. Cette base de données publique permet de connaître les facteurs d'émissions nécessaires à la réalisation de votre exercice de comptabilité carbone.

Scope 1 et 2 du bilan carbone de l'agriculture et de la gestion forestière

Postes d'émissions liés aux scope 1 et 2
Catégorie Postes d’émissions Exemple Source
Scope 1 Émissions directes des sources fixes de combustion Exploitation agricole → chauffage des bâtiments agricoles au fioul.

Coopératives et négociants → chauffage des locaux, de la coopérative.

Données annuelles de consommation par type de combustible auprès d’un service comptabilité (facturation énergétique)

Selon la flotte de véhicule possédée par l’entreprise ou l'exploitation ?

Émissions directes des sources mobiles à moteur thermique Exploitation agricole et coopératives et négociants → carburant des engins agricoles ou de la coopérative.
Émissions directes de fugitives Exploitation agricole → émissions de l’élevage (N₂O, CH4) et de gaz des groupes frigorifiques.

Coopératives et négociants → Fuites des fluides frigorigènes, du stockage froid et des unités de climatisation de la flotte de camions.

Émissions directes des procédés hors énergie Exploitation agricole → amendement calcique (chaux).

Coopératives et négociants → Gaz utilisés dans les process.

Comptabilisation du cheptel d'animaux capables d'émettre des gaz à effet de serre (CH4).

Gestion durable ou abuse des sols et dégradation des capacité du sol à absorber du CO2. Quelles sont les pratiques agricoles de l'exploitation (traitement, labourage) ?

Comment les terres sont traitées ? Des engrais azotés sont-ils régulièrement ajoutés participant ainsi à l'émission de protoxyde d'azote (N2O) ?

Émissions issues de la biomasse (sols et forêts) Exploitation agricole → dégradation des sols, changement d’usage et détérioration des puits de carbone.

Coopératives et négociants → NC

Scope 2 Émissions indirectes liées à la consommation de vapeur, chaleur ou froid Exceptionnel pour l’agriculture Service comptabilité (facturation énergétique)

Pour les équipements, prendre les facteurs d'émissions du réseau électrique de la France de la Base Carbone®

Émissions indirectes liées à la consommation d’électricité Exploitation agricole et coopératives et négociants→ achat d’électricité au réseau.

Scope 3 du bilan carbone de l'agriculture et de la gestion forestière

Postes d'émissions liés au scope 3
Catégorie Postes d’émissions Exemple Source
Scope 3 Émissions liées à l’énergie non incluses dans les postes Englobe les émissions associées à l’extraction, au transport, au raffinage/traitement et à la distribution de combustible pour fabriquer le produit ou service

Exploitation agricole coopératives et négociants→ émissions dus à la fabrication du carburant utilisé.

Service ressources humaines

Services informatiques (DSI)

Service logistique

Service comptabilité

Service achats

Enquêtes internes et externes

Analyse des contrats avec les fournisseurs

Durée de vie, scenarii quant à l’utilisation des produits vendus (ex ; l'utilisation des produits augmente le bilan carbone du numérique)

Quantités et types de matériels détenus par l'établissement

Données liées au recyclage des déchets en entreprise

Quantité de carburant consommé par les véhicules contrôlés par l'établissement, par type de carburant.

Nombre de franchises, taille, localisation, type de produits vendus, accessibilité…

Émissions directes et indirectes liées à l'énergie consommée par les tiers, au prorata des capitaux propres qu'ils détiennent dans l’entreprise.

Achats de produits ou services vendus Exploitation agricole → produits phytosanitaires utilisés.

Coopératives et négociants → Pour l’approvisionnement : fabrication des engrais, aliments du bétail, etc. Pour la collecte et le stockage : impact carbone des matières premières achetées (céréales, lait, viande…).

Fin de vie de produits vendus Quantité et scenarii concernant la fin de vie des produits vendus

Exploitation agricole → NC.

Coopératives et négociants → Émissions N20 ou CO2 des engrais et amendement vendu par l’établissement.

Utilisation des produits vendus Exploitation agricole → comptabiliser les émissions liées à la vente de semence ou du bétail vivant (sur leur durée de vie approximative).

Coopératives et négociants → Carburant des agriculteurs pour l’application de produits chimiques.

Immobilisation de biens Exploitation agricole et coopératives et négociants→ Équipements et matériels de production, bâtiments, équipements informatiques, etc. faisant l’objet d’un amortissement comptable
Déchets Exploitation agricole → émissions du transport et traitement des déchets de l’exploitation (plastiques agricoles, emballages de produits phytosanitaires par exemple).

Coopératives et négociants → Déchets de triage des céréales, effluents de nettoyage des bennes/camions de transport, emballages…

Transport de marchandises amont Exploitation agricole et coopératives et négociants → Tout transport de marchandise dont le coût est supporté par l’agriculteur, la coopérative ou les négociants (transport des céréales vers les silos de stockage).
Déplacements professionnels Exploitation agricole et coopératives et négociants → Distances des voyages professionnels et nombre de visiteurs par type de transport.
Déplacements des visiteurs et clients Exploitation agricole et coopératives et négociants → Distances des visites et nombre de clients par type de transport.
Franchise aval Exploitation agricole → N.C

Coopératives et négociants → N.C

Franchise amont Exploitation agricole → N.C

Coopératives et négociants → cas particulier

Leasing aval Exploitation agricole → non concerné.

Coopératives et négociants → quantité d'actifs loués, l'âge, le temps d’utilisation et la technologie utilisée…

Investissement Exploitation agricole et coopératives et négociants → prise de participation dans des sociétés EnR ou parts sociales dans une CUMA.

Coopératives et négociants → Au prorata de l’investissement mutualisé dans les installations photovoltaïques détenus chez les adhérents.

Transport de marchandises aval Exploitation agricole → Transport dont le coût n’est pas supporté par l’exploitation agricole.

Coopératives et négociants → livraisons des céréales qui sont faites à la charge des agriculteurs, sont comptabilisées à ce poste.

Déplacements domicile travail Exploitation agricol et coopératives et négociants → Tous les collaborateurs effectuant le trajet domicile-travail.
Autres émissions indirectes Exploitation agricole et coopératives et négociants → NC

3 intérêts primordiaux à la réalisation d'un bilan GES

De multiples raisons poussent désormais les entreprises à réaliser un bilan carbone. Année après année, les raisons deviennent plus importantes et encore plus convaincantes. Nous vous exposons les raisons les plus évidentes :

Intérêts liés à la réalisation d'un bilan GES
Aspect Explications
Réglementaire La réglementation évolue et se durcit en matière de contrôle des émissions de GES. L’agriculture est la gestion forestière sont soumis à des réglementations en France (article 75 loi ENE, SNBC, Fit for 55, loi EGalim, Directive Européenne n° 2003/87/CE quant au système d’échange de quotas).
Environnemental Des rendements et prix vulnérables et soumis à des contraintes environnementales très fortes quant aux impacts du changement climatique. Faire le choix de convertir une production vers une production plus résiliente, en polyculture et biologique par exemple, est un choix pertinent.
Social Une demande toujours plus grandissante émanant des clients, consommateurs, partenaires et investisseurs pour plus de transparence, d’équité et de contrôle.

Solutions clés pour réduire l'impact environnemental

De nombreuses solutions sont à la portée des acteurs du secteur de l’agriculture et de la gestion forestière. Nous vous en exposerons quelques-unes ici, mais vous pourrez retrouver l’intégralité des solutions proposées dans le guide de l’ADEME.

Actions clés de réduction du bilan carbone
  Exploitant agricole Coopératives et Négociants
Scope 1 Formation à l’écoconduite, adapter l’itinéraire des techniques culturaux (décalage des semis), isolation des bâtiments d’élevage, installer des écrans thermiques sur les serres, entretenir sa chaudière ou la remplacer par un poêle à bois. Utilisation des énergies renouvelables, sensibilisation du personnel à l’utilisation des équipements,
Scope 2 Récupérer la chaleur des tanks à lait, implanter des haies autour des parcelles, utiliser les déjections d’animaux pour méthaniser ou produire l’énergie, développer la culture intermédiaire entre les récoltes… Entretien et audit d’étanchéité des chaînes de froid, sensibiliser le personnel à la production de froid et optimiser l’espace des haines de froid.
Scope 3 Raisonner l’utilisation des fertilisants azotés, implanter des cultures intermédiaires (qui capturent le nitrate), participer aux opérations de collectes collectives avec les coopératives et les chambres d’agriculture pour déchets plastiques liés à l’utilisation de produits agricoles. Favoriser les circuits courts et locaux, éco-concevoir les emballages, mettre en place du covoiturage auprès des salariés, former à l’éco-conduite pour les salariés et routiers, réaliser des réunions en visioconférence plutôt que d’envisager des déplacements.

Selectra Climate Consulting réalise votre bilan carbone !

Les organisations émettent des gaz à effet de serre tout au long de leur existence. Ces émissions sont plus ou moins importantes selon le domaine d'activité, l'investissement, la gouvernance de l'entreprise... Ces impacts environnementaux peuvent et doivent être réduits par de nombreuses mesures.

Pour aider les entreprises à devenir écoresponsables, le service Climate Consulting de Selectra, accompagne les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Pour répondre à vos besoins, nous mettons en œuvre trois étapes clés du processus de comptabilisation du carbone, qui sont les suivantes :

  1. Calcul du Bilan Carbone de votre société en étudiant en fonction de vos besoins les scope 1, 2 et 3 ;
  2. Mise en œuvre d'un plan d'actions visant à réduire l'impact de votre entreprise sur l'environnement et assurer un suivi ;
  3. Enfin, compensez ce qu'on appelle vos émissions de gaz à effet de serre incompressibles en investissant dans des projets environnementaux certifiés.